« Durant mon enfance, j’ai toujours entendu dire que la France est une terre d’accueil. On avait tous dans l’imaginaire qu’en Europe, il y a du boulot et un avenir pour tous et toutes ! Mais une fois parti, au fil du temps, j’ai commencé à voir sous un autre angle les galères de mon pays. J’ai mieux compris que depuis les premières heures de la colonisation jusqu’à ce jour, on se faisait bien, bien entuber, sur toute la ligne.  Le franc CFA… Ça vous dit quelque chose ? »

Kouassi et sa famille d’agriculteur·rice·s subissent de plein fouet les conséquences de la dévaluation du franc CFA. À sa majorité, il décide donc de partir étudier dans le pays qui, idéalisé sous toutes les coutures, avait colonisé le sien. Une fois en Europe – cette même Eurpoe qui contrôle et militarise toujours davantage ses frontières, c’est la désillusion. Kouassi va peu à peu lever la poussière des mécanismes de domination et d’exploitation structurellement implantés dans chacune des sphères du pouvoir politique et de l’organisation du monde.

L’histoire ne se répète-t-elle pas ? A-t-elle seulement pris fin un jour ?

Organisateurs :

Cette présentation théâtrale s’inscrit dans le cadre de la semaine antiraciste du 21 au 25 mars, à l’initiative de la fédération JOC La Louvière, du Sercom asbl , du cercle des étudiants africains de Mons CEAM et avec le soutien de la plateforme 21 mars et de la fédération JOC de Mons.

Lieu et heure : 20 rue du Cérisier cuesmes à 20h.

Pour participer au théâtre, cliquer ici…

Pour en savoir plus :

JOC : https://joc.be/

Mail : lalouviere@joc.be

Sercom : https://sercomasbl.be/

Mail : Sercom_asbl@outlook.com

CEAM : https://www.facebook.com/ceamons

Mail : monsceam@gmail.com

Création collective en atelier du Théâtre des Rues

Écriture et interprétation : Kossi Abadjene, Aimé-Brice Abona, Marie-Antoinette Dicara, Jean-Paul Foki, Clarisse Itangiteka, Dios Nshimi, Cécile Rugira, Lillo Terranova

Avec la participation de Pierre Davoine

Création son et lumière : Zacharie Viseur

Accompagnement dramaturgie et mise en scène : Carole Schils